mercredi 26 mars 2008

SEPa facile a diagnostiquer hein....

Le diagnostic de la sclérose en plaques demeure en premier lieu un diagnostic clinique, qui repose sur la constatation que des manifestations cliniques peuvent être imputées à plusieurs foyers dans le système nerveux central («dissémination spatiale») et qui apparaissent à différents moments («dissémination dans le temps»).
Parmi les examens paracliniques complémentaires, la tomographie à résonnance magnétique (IRM) revêt la plus grande importance, dans la mesure où ces deux critères diagnostiques peuvent y être pris en compte simultanément.
Des bandes oligoclonales positives présentes dans le liquide céphalorachidien, une latence allongée pour les potentiels évoqués visuels (PEV) constatée électrophysiologiquement, constituent de puissants arguments supplémentaires (>90%) qui plaident pour le diagnostic.
La forme primaire progressive plus rare (20% de tous les cas) de la sclérose en plaques est principalement limitée à la moelle épinière et ne présente pas le critère de la dissémination dans le temps.

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